Patrimoine et équipements
Blason de la commune
Les armes de Demi-Quartier se blasonnent ainsi : ‘Parti d’argent et d’azur au croissant de l’un en l’autre.’
Il s’agit d’une création Philippe Grandchamp, adoptée par délibération du conseil municipal du 22 août 1989.
Les Chapelles
Demi-Quartier, constitué de plusieurs hameaux, abrite quatre chapelles du XVIIe siècle, sur l’ensemble de son territoire, la chapelle du Petit Bois, la chapelle des Chozeaux, la chapelle des Crêtets et enfin la chapelle de Vauvray.
La Commune a voulu mettre en valeur ses chapelles avec la création et la mise en place de tables de lecture.
A l’entrée ou à proximité de chaque chapelle une table de lecture retrace succinctement son histoire, présente les fresques et statues de la chapelle.
Aujourd’hui, l’ensemble de l’entretien des chapelles est fait par la Commune et certains habitants du hameau.
La Chapelle de Vauvray
Chapelle érigée en 1857 par Suzanne FEIGE, Veuve ALLARD, à la suite d’un vœu formulé pour sauver leur récolte contre la grêle qui menaçait.
Dédiée à Notre Dame des Anges, elle a été bénie le 22 septembre 1859 en présence du Révérend DELAQUIS.
Construite sur le terrain du fondateur, la chapelle regroupait autrefois les habitants des hameaux de Vauvray, La Fouettaz, Maisons Neuves, Le Rocher de la Berthe et les Essertons.
Une niche bleue, centrée au-dessus de la porte, abrite une Vierge blanche, provenant de la ferme du fondateur. Elle remplace une jolie Vierge en bois polychrome, volée il y a quelques années.
Sous la nef du plafond, on peut admirer, huit fresques en couleur peintes en trompe l’œil sous cartouche, retraçant la vie de Jésus et de Marie.
Les murs peints en blanc, portent un joli chemin de croix classé.
Sur des supports de têtes d’anges ailés sont posées des statues : à droite celle de Saint-François d’Assises et à gauche celle de Saint-Michel.
La Chapelle du Petit-Bois
Erigée en 1715, la chapelle est dédiée à Saint Sébastien, Saint Symphorien (jeune martyr décapité au IIIe siècle) et Saint François-Xavier.
Grâce à la générosité de Jean-Marie SYLVAND et de Gabrielle GAIDDON, domestique, la chapelle est réparée en 1869, 1870, et 1871.
La chapelle a été bénite par le Curé MONARD, le 19 mai 1871 et le chemin de croix a été érigé ce même jour.
Le chœur de la chapelle est constitué de quatre colonnes nervurées et voûtées qui prennent naissance dans les quatre angles de la chapelle et se rejoignent au centre où pend une couronne de lumière.
Au-dessus de l’autel en marbre veiné de blanc et brun, on peut admirer une niche contenant une Vierge couronnée tenant l’enfant Jésus dans ses bras. A gauche de l’autel, sur un crucifix, Marie est représentée au pied de la croix dans l’attitude traditionnelle d’une pleureuse.
Au-dessus de l’entrée à l’intérieur, le tableau de l’Assomption représente la Vierge Marie portée sur un nuage par des angelots vers la Trinité qui l’attend dans la joie. Pour les personnages terrestres, on retrouve St Sébastien, le curé d’Ars dans une attitude de soumission et au centre St Sigismond qui observe des personnages se débattre dans l’enfer qui s’ouvre à ses pieds.
Chapelle des Crêtets
En 1740, le médecin Joseph SOCQUET revenant de Saint Gervais est attaqué par un loup. Une lutte désespérée s’engage. Près de succomber, le docteur implore l’aide de la Sainte-Vierge, lui promettant de construire une chapelle en reconnaissance. Aussitôt, le loup lâcha prise et s’enfuit.
C’est ainsi qu’en 1740 à l’orée du bois des Crêtets, lieu déjà sacré, choisi bien des années plus tôt par les Celtes pour honorer leurs divinités, que la chapelle des Crêtets est édifiée et dédiée à la Vierge de l’Assomption.
Edifiée grâce à l’aide financière de Jean-Baptiste de St Amour, Comte de Rossillon, seigneur de Château Blanc, habitant de Thônes et neveu du médecin.
La chapelle échappe de justesse aux sévices de la révolution.
Au-dessus de la porte, on peut distinguer un tableau représentant l’Assomption de la Vierge sur fond de ciel sombre et orageux.
Chapelle des Choseaux
Chapelle érigée en 1700, grâce à la générosité des habitants du Hameau, sous le vocable de Notre Dame des Ermites et des martyrs de St Gervais et St Protais, sur les ruines d’une ancienne chapelle. Fêtés le 19 juin, ces deux saints sont enterrés côte à côte à Milan.
Le chemin de croix, acheté par les habitants des Choseaux, a été béni par le Révérend Martin Curé.
En 1898, Nathalie CHAMBET a fait don d’un autel central en marbre d’Esseillon sur lequel trône un crucifix noir doré à l’or fin.
Derrière cet autel on peut admirer une grande fresque peinte sur toile, représentant la Vierge Marie, montée aux cieux, assise sur un trône et tenant dans ses bras l’enfant Jésus.
De chaque côté de l’autel, deux statues en bois polychrome représentent St Gervais, à droite et St Protais, à gauche.
Les oratoires – Demi-Quartier
Un oratoire est un lieu consacré à la prière ou petit édifice appelant à la prière, pour invoquer la protection divine. Plus précisément, ce terme désigne (dans un large bâtiment) une pièce particulière consacrée à la prière personnelle ou, comme édifice indépendant, un petit monument voué au culte d’un saint ou d’une sainte représenté par une statuette ou parfois tout simplement par une simple plaque à son image ou une croix.
On dénombre 9 oratoires sur la Commune de Demi-Quartier.
Oratoire de la Demi-Lune
Oratoire des Cretêts
Oratoire des Essertons
Oratoire du Cret Jacquet
Oratoire aux Berthelets
Oratoires des Berthelets
Oratoire d’Odier
Oratoire à la Jacquerie
Oratoire à la chapelle des Cretets
Église Saint Jean-Baptiste – Megève/Demi-Quartier
La Commission Syndicale des Biens Indivis de Megève – Demi-Quartier tient à préserver le patrimoine religieux. C’est pourquoi d’importants travaux ont été entrepris dès 2017 afin de restaurer la toiture ainsi que les façades de l’Eglise Saint Jean-Baptiste.
Église Saint Jean-Baptiste – Un peu d’histoire
Les fouilles effectuées en 1955, lors de la restauration de l’église, ont mis à jour les fondations d’une abside qui remonterait aux années 500. Cependant, ce n’est qu’en 1202 qu’est mentionné un premier édifice, dont la date de construction reste inconnue.
Au fil des siècles, avec le développement de la paroisse, l’église subira des transformations successives. Fin du XIVème siècle : reconstruction dans le style ogival de la fin de l’époque flamboyante. Le chœur, avec ses colonnes de tuf est le vestige le plus vénérable du gothique tardif de la Savoie de cette époque.
Les Biens communaux
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